A Magny Cours, Cybermotard est allé à la rencontre de Jules Cluzel, pour faire un pré bilan de sa saison 2017 en Mondial supersport.
Jules fait une saison « solide et régulière ». Il est épargné par les pépins. En effet, il a connut en 2015 à Jerez une chute qui l’a éloigné du titre. En effet le français ne comptait que 13 points de retard sur Kenan Sofuoglu, alors qu’il restait deux manches à disputer « Ce qui est arrivé à Lucas et Kennan m’est aussi arrivé en 2015 et m’a coûté le titre. Même si on ne souhaite de blessures à aucun pilote, cela fait partie de la course ».
Bien qu’il ne puisse pas se battre cette année à armes égales avec les Yamaha, la Honda est une « vieille mémère » qui a connu davantage d’évolutions esthétiques que mécaniques depuis 10 ans. Cependant, c’est une machine fiable et constante qui lui permet de finir régulièrement dans le top 4, à l’exception d’Imola.
D’ailleurs c’est quand même la 2e fois que Jules Cluzel roule pour Simon Buckmaster. En effet le pilote de Montluçon avait déjà fait une saison chez PTR Honda en 2012.
Jules est confiant pour accrocher la 3e place au championnat mondial supersport. Il reprend 3 points à Sheridan Morais lors de la manche Française de Magny Cours.
Le montluçonnais, qui veut continuer en 600 Supersport, discipline dans laquelle il se sent très bien, veut se battre à nouveau pour le titre mondial. Il roulera en 2018 pour le team NERDS racing. Il n’a pas encore roulé avec la Yamaha mais sait déjà qu’il faudra compter avec lui pour la saison prochaine.
Nous lui souhaitons donc bonne chance pour la saison à venir et espérons le voir le plus vite possible sur la plus haute marche du podium.
L’Auvergnat, qui a signé 12 victoires par le passé, court toujours après son premier succès cette saison. Avec ce changement d’équipe, il entend bien passer un nouveau cap dans sa carrière, et se battre à terme pour le championnat, à l’instar de son compatriote Lucas Mahias, qui a repris les commandes du championnat à Magny-Cours .
