Dimanche 21 août, alors que la piste du circuit de Brno est encore bien détrempée, tous les acteurs s’interrogent pour savoir quel sera le choix le plus judicieux en termes de monte de pneumatiques.
La pluie va-t-elle s’arrêter ou redoubler d’intensité ? Va -t-on vers une piste « séchante » ? Les pilotes qui font le choix d’une monte d’un pneu pluie dur à l’arrière et à l’avant ont vu leur pari gagné. C’est notamment le cas de Cal Crutchlow, sur lequel personne n’aurait parié un kopek en début de course.
En effet le pilote du team drivé par Luccio Cecchinello, n’apparaît qu’à la 15e place en début de course avec un écart de plus de 4 secondes et 8 dixièmes !
Pendant ce temps, les Ducati d’Andrea Ianonne ( N°29), de Scott Redding ( N°45) et d’Andrea Dovizioso (N°4) paradent en tête, avec une avance de plus de 2 secondes et deux dixièmes sur leurs adversaires…Marc Marquez ferme la marche de ce tiercé de Ducati, même s’il a décroché une pole position très disputée la veille !
Oui, mais voilà, la piste s’assèche petit à petit et ceux qui comme Andrea Ianonne ont fait le choix de pneus pluie « soft », voient leur monte se détruire au fil des tours !
A l’inverse, Cal Crutchlow, Valentino Rossi ( pneu AR dur et soft à l’avant) et Loris Baz font une remontée d’anthologie !
Mais hélas, même si Valentino Rossi réussit à remonter de la 12e à la 2e place, il ne peut battre à la régulière Cal Crutchlow. Ce dernier passe la ligne d’arrivée avec plus de 7 secondes d’avance sur le nonuple champion du monde.
Cela est une bonne opération pour Valentino Rossi, qui s’empare de la 2e place au classement provisoire au détriment de Jorge Lorenzo. Désormais, « Vale » compte 53 points de retard sur Marc Marquez contre 57 auparavant.
Il faudra qu’un expert se penche sur la « stratégie » de Jorge Lorenzo qui est rentré dans les box alors qu’il ne restait que 7 tours à couvrir. Résultat, le champion du monde 2015, ne marque AUCUN point !
Un grand coup de chapeau à Loris Baz ( N°76) , qui avec sa Ducati Avintia a battu son propre co-équipier : Hector Barbera, pour finir quatrième !
On voit que les années passées sous la houlette d’Adrien Morillas se révèlent payantes !