MotoGP : Suzuki ne sera pas prêt avant …2015 !
Aprèsz avoir annoncé son retour en 2014, désormais Suzuki reviendrait en ...2015 ! |
Décidemment le retour de Suzuki en Grand prix se fait véritablement désirer ! On se rappelle que la firme d’Hamamatsu avait mis fin à sa participation aux Grand Prix moto à la fin de 2011, tout en annonçant son retour pour 2014 ! Comprenne qui pourra !
Mais Suzuki a dû se rendre à l’évidence, on ne balaie pas d’un revers de main deux années d’absence au plus haut niveau ! (Ce serait tellement simple ! ).
Au lendemain du motoGP de Catalunya, quand Suzuki a testé sa nouvelle machine 1000 cm3, dont le code est XRH-1, Satoru Terada, le big boss de la firme a reconnu devant la presse anglaise « Nous pensions être prêts pour 2014, mais nous allons avoir besoin de plus de temps pour développer notre machine et d’obtenir des résultats corrects. Donc nous avons décidé de retarder notre venue en Grand prix, d’une année supplémentaire ! »
Pour rappel les essais privés de Catalunya ont été réalisés par Randy de Puniet ( qui roule pour Aspar –Aprilia) et le vétéran Nobuatsu Aoki.
Mais Suzuki est-il vraiment en odeur de sainteté auprès de la Dorna ? On se rappelle que la firme n’avait pas répondu aux injonctions pressantes de l’organisateur, pour cause de ré-organisation chez Volkswagen le nouveau propriétaire de Suzuki. On se rappelle que Carmelo Ezpeleta avait déjà envoyé Suzuki sur les roses en 2012 !
Or la marque d’Hamamatsu s’est vu imposer une clause de « fourche caudine » cad qu’elle ne pouvait pas s’inscrire sous ses propres couleurs en 2014, mais elle devra « acheter » son droit à apparaître sur la grille de départ, avec une équipe « non officielle ».
De plus Suzuki ne bénéficiera d’aucune aide (financière) de la part de la Dorma ! Elle n’aura aucun traitement de faveur pour le transport aérien de son matériel et devra payer ses propres pneus Bridgestone !
Il est quand même curieux, pour un organisme comme la Dorna, qui sait que la grille de départ des motoGP est plus que maigrelette, qu’elle mette autant de bâtons dans les roues d’un constructeur de renom comme Suzuki.
En français, cela s’appelle se tirer une balle dans le pied !
Thierry Leconte