GILLES FAUREL : Disparition d’un passionné
Avec Gilles Faurel , « Gilou » pour tout le monde , décédé le 12 mai dernier à l’âge de 52 ans des suites d’ une longue maladie , disparaît une figure marquante des paddocks français et étrangers de ces trente dernières années .
D’ abord pilote , il débute par la Coupe Kawasaki dans les années 1980 , roule en Championnat de France 500 au commencement des années 90 avant de s’ orienter vers le monobike où il s’ illustrera jusqu’ en 2007 année où il décide de mettre un terme à sa carrière de pilote .
Si piloter une machine plaît à Gilou , la grande passion de notre postier bordelais est la péparation , activité dans laquelle il excelle et qu’ il exercera tant que ses forces lui permettront . Il ne compte pas les heures passées à l’ atelier , de toute façon Gilou ne réalisera jamais que les journées ne font que 24 heures , tout ceux qui ont eu à se déplacer avec lui peuvent en témoigner .
Amoureux du travail bien fait , méticuleux à l’ extrême(pour l’ avoir vu passer une nuit à replacer un sticker sur son carénage suite à une chute je peux en témoigner ) , ses qualités lui vaudront d’ œuvrer auprès de techniciens reconnus comme le regretté Claude Fior alias « Pif » , d’ accompagner des années durant l’ ami de toujours Christian Boudinot en Europe et en Grand Prix 250 , on le verra également officier en GP 500 aux côtés de Fred Protat et en Endurance avec Moto Kits .
Avec une constante dans toutes ses aventures : l’importance de l’ humain et de l’ amitié , Gilou , éternel bout en train et maître dans l’ attribution de surnoms bien sentis et jamais méchants (tel « Little Cornu » pour Daniel Bergeron son pilote d’ alors en Open 125) , étant incapable d’ assouvir sa passion uniquement pour des intérêts mercantiles .
Une soif de rencontres et de connaissances qui lui fera s’ intéresser à d’ autres domaines comme les chevaux ( au contact d’ un de ses frères jockey ) et plus récemment l’ aviation et qui faisait que la chapelle du Crématorium de Mérignac(33) où il a été inhumé était bien trop petite pour accueillir les nombreux amis venus l’ accompagner pour son dernier voyage .
Preuve s’ il en est que Gilou avait réussi sa vie , une vie de passion, d’ amitié et de partage.
Ciao Gilou , Ciao « tête d’ampoule »(à mon tour de t’ appeler ainsi) , tu nous manques déjà !
A ses enfants , à son épouse Brigitte , à ses amis , Cybermotard présente ses plus sincères condoléances .
Christian Coueille