Wyssen/Hofer et Léglise /Olliger créent l’évènement en side-car à Lédenon

D’abord le samedi, pour la première fois de sa vie, Lukas Wyssen, suisse alémanique, a franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, sous les yeux de son père Tony, ancien pilote side de Grand Prix,. On retrouvait dans le panier, non pas son habituel passager Olivier Chabloz parti au TT, mais Thomas Hofer (à droite sur la photo) autre suisse alémanique. Ce dernier est une star mondiale, car il officie d’habitude avec Markus Schlosser, lequel est un des 5 extra-terrestres du side mondial avec les Reeves, Birchall, Päivärinta et Delannoy . On rappelle que Schlosser/Hofer ont remporté 3 courses du championnat du monde 2016.
On veut croire que Thomas Hofer y soit pour quelque chose dans la victoire de Lukas Wyssen.
Quatrièmes un moment, ils sont allés chercher cette victoire en remontant Moreau/Gadet, Léglise/Olliger et Delannoy/Clément.

Trajectoire fulgurante pour Paul Léglise, qui était associé à Max Olliger pour cette manche. En effet, Paul, encore strict inconnu en FSBK en 2016, vient d’y remporter sa première victoire dans la course du dimanche. C’est seulement la 6e course de sa vie dans notre championnat de France ! Jusqu’à présent, Paul n’avait comme expérience d’avoir participé à quelques épreuves du championnat RSCM, c’est à dire de "sides anciens", ce qui, on en convient, n’a pas grand chose à voir avec le FSBK et la maîtrise d’un F1 LCR Yamaha 1000 ex-Tim Reeves.
Lukas Wyssen et Paul Léglise ont à chaque fois devancé notre référence Sébastien Delannoy. Il est bon d’ajouter que Sébastien Delannoy est toujours aussi doué, donc on apprécie d’autant plus les victoires de nos 2 jeunes champions.

Ils ( N°51) ont fait le deuxième temps des qualifs le samedi, à 4 dixièmes de Delannoy/Clément et la pole le dimanche dans l’excellent chrono de 1’27"961, devant Delannoy/Clément, 1’28"760.
Mais sur ce difficile circuit, sous une chaleur accablante, ils n’ont pu suivre la cadence des premiers alors qu’ils ont fait 10 tours en tête dans la première course du samedi. Frustrant et rageant car à chaque fois la plus haute place du podium était possible. A revoir à Pau les 17 et 18 juin.