Jérémy Guarnoni : A la poursuite du titre de la catégorie 1000 superstock
En 2016, Jeremy Guarnoni entame sa 5e saison en 1000 superstock, toujours chez Kawasaki. Mais cette fois çi il a signé chez Pedercini, le team satellite de Kawasaki en Mondial superbike. Il livre ses premières impressions, récoltées lors de l’épreuve d’Imola en Italie.
A imola, Jeremy Guarnoni a reçu le soutien de Loris Baz. Tous les deux sont issus de la même école du 600, puis du 1000 superstock en championnat Mondial WSBK !
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Cybermotard : Jéremy , tu es de Retour en 2016 sur Kawasaki, parle-nous de cette nouvelle saison.
Jeremy Guarnoni : En 2015 j’ai roulé chez le Team Trasimeno sur une Yamaha en superstock 1000 car je n’avais pas eu trop le choix après être parti du Team Kawasaki Morillas Racing School (superbike Evo). ( Pour rappel le team Trasimeno a mis le pied à l’étrier à un garçon extrêmement doué : Maxime Berger. De plus MRS a permis à Jeremy Guarnoni de décrocher son titre de champion d’Europe 600 superstock en 2010, enfin il a été dans le Top 3 du 1000 stock des années 2012 et 2013)
Cette année le team Pedercini a montré beaucoup d’intérêt pour moi et Lucio m’a proposé une très belle offre.
J’ai essayé la moto et je l’ai trouvée tout de suite très bien et avec un fort potentiel.
Cybermotard : depuis quand connais-tu la famille Pedercini ?
Jeremy Guarnoni : j’ai déjà roulé pour eux en 2012 donc je connais bien Lucio Pedercini et toute la famille, de plus le Team est supporté officiellement par Kawasaki en 2016.
Cybermotard : penses- tu avoir la moto pour viser le titre du 1000 superstock ?
Jeremy Guarnoni : Je pense que la Kawasaki est capable de gagner le championnat mais je ne pensais pas que nous allions rencontrer des difficultés pour faire un tour vite. Mais le gros du travail consiste à aller chercher la seconde en qualif que les autres possèdent, en avantage, sur nous. En course s’est différent. Le travail ne manque pas car visuellement la moto a l’apparence de celle de l’année dernière mais tout est nouveau en fait et il faut partir d’une feuille blanche, ce qui n’est pas le cas pour la Ducati, les Aprilia et les BMW. Eux peuvent peaufiner les réglages par rapport aux données de l’an dernier, pour nous c’est la découverte circuit après circuit.
Cybermotard : Comment vois-tu le reste de ta saison ?
Jeremy Guarnoni : une moto neuve pour qu’elle gagne de suite c’est compliqué, il ne faut pas perdre espoir. J’ai fait 2e à Assen, c’était sec pendant la course donc on voit bien que la ZX-10R marche surtout après le problème technique survenu à la première course à Aragon.
Mon objectif est de gagner mais je ne me fait pas d’illusions, en fin de saison je dois être dans les trois premiers pour montrer que la moto fonctionne bien.
Jean 2mata