Spectacle unique au Festival Side-car d’Oschersleben : 260 sides en piste !

Ils étaient tous là ou presque, un souvenir exceptionnel, tout le monde a joué le jeu. Des sides anciens et modernes, châssis courts ou longs, moteurs 2 et 4 temps. Ils ont posé pour la photo souvenir le samedi soir dans la ligne droite des stands.

Au Festival, il y avait 3 anciennes stars invités. Et quelles stars ! Autant parler d’un monde disparu...
D’abord Max Deubel (assis sur la roue du panier), 4 fois champion du monde avec BMW, Rolf Biland ( sur la plate-forme), la légende, 7 titres mondiaux et Steve Webster (au guidon) 10 titres.
Steve Webster a la particularité d’avoir couru en sides 2t (vrais moteurs de course) et 4 t (moteurs tourisme), mais surtout d’avoir connu 2 mondes, l’époque où les sides étaient en GP jusqu’en 1996, grande époque, celle des pros et l’époque qui a suivi, le début de la fin....

Un championnat indépendant, géré par Mark de Vink, qui sert aussi de support aux championnats belge et hollandais. En 2024, il s’est déroulé sur 5 circuits européens : Croix-en-Ternois (F), Assen (NL), 2 fois à Oschersleben (D), Hengelo (NL) et Chimay (B), ces deux derniers circuits étant "routiers". Un championnat qui rencontre un certain succès auprès de nombreux équipages français. D’ailleurs, notre photo, ce sont les tout bons Palacoeur Druel qui ont remporté le classement F2 600. Cybermotard reviendra plus longuement sur la Northen Cup.

Cybermotard a traité de lamanche d’Oschersleben dans laquelle Payne/Rousseau et Schlosser/Schmidt ont remporté chacun une course . Payne/Rousseau sont devenus champions du Monde à l’issue de la toute dernière course à Estoril au Portugal

On sait que le championnat allemand, l’IDM (Internationalen Deutschen Meisterschaft ) se court, on peut écrire se superpose sur le Mondial (fallait l’inventer !) sur certains circuits, dont Oschersleben. Ce championnat side-car allemand n’est plus que l’ombre de lui-même, avec seulement 3 teams allemands classés, sur 11 ! le reste du plateau étant constitué par 8 teams non-germaniques. Il est remporté, pour la seconde fois, par les champions de France 2024 ! Ted et Vincent Peugeot.
Le podium final 2024, de gauche à droite : Ema Salmon, Lukas Wyssen, Ted et Vincent Peugeot, Lennard Göttlich et Lucas Krieg.

Géré par Eckart Rosinger un ancien champion allemand side-car, autant pilote que passager, qui a repris aussi les journées d’entraînement de début de saison au Vigeant. Son championnat est très international et compte pas moins de 10 nationalités. Il se dispute sur des circuits dans l’Est : Brno (CZ), Rijeka (HR), Schleiz (D), Most (CZ), Red Bull (A) et Oschersleben (D).
Outre les équipages allemands, on y découvre des scandinaves et des sides des pays de l’Est.. Faut être honnête, autant dans la Northen Cup que dans le Sidecar Trophy, on n’a pas affaire à des avions de chasse, hormis Palacoeur/Druel...
Sur notre photo : Mike Roscher et sa passagère Anna Burkhard (66), lesquels étaient des tout bons en Mondial, 5e en 2014 et 2015. Ils sont les champions Sidecar Trophy 2024 en 1000.

Lequel est un sympathique championnat à vocation européenne de sides anciens. Il a été lancé par le britannique Dick Hawes en 2013 et porte le nom d’un fameux coureur, Florian Camathias, malheureusement décédé à Brands Hatch en 1965. La Camathias Cup a lieu sur les circuits de Hengelo (NL), Assen (NL) East Fortune (UK), Chimay (B), Cadwell Park (UK) Gedinne (B), Schleiz (D) et Oschersleben (D). On se croyait revenus aux années 60, époque du fameux flat-twin BMW qui a monopolisé le plateau et a remporté pas moins de 18 championnats du Monde ! entre 1954 et 1973, finalement dépassé par les 2 temps König, un moteur de hors-bord ! Ce fut le début du règne du 2 temps qui a perduré jusqu’aux années 2000. A noter les sorties physiques devant la roue du panier !

On pouvait au Festival admirer, par exemple, ce side LCR ADM (comme Auf Der Mau).
ADM, c’était un motoriste suisse dont les moteurs 4 cylindres 2t, sur une base du Yamaha compé-client 500, pas bon marché, ont équipé une bonne partie du plateau side en GP. Et pas loin de 200 chevaux "pointus" qu’il fallait dompter, loin des 600 stock d’aujourd’hui. Petit rappel : à l’époque, il y avait les freins "carbone"...