Le radar installé Porte d’Ivry (photo) ne devrait entrer en fonction que dans quelques semaines, le temps que les usagers du périph’ se soient habitués à cette nouvelle forme de répression. A partir de samedi 10 janvier 2004, seuls les radars de la Porte de Brancion et de la Porte de Pantin seront connectés. Attention ce dernier flashe par l’arrière ! |
C’est ce soir à minuit, samedi 10 janvier, que les radars automatiques installés sur le périphérique parisien entreront en fonction. Mais seuls deux radars sur les 5 positionnés seront vraiment connectés. Il s’agit des radars automatiques installés aux abords des Portes de Brancion et de Pantin. Ce dernier est installé pour flasher les véhicules par l’arrière : alors gaffe les motards !
Apparemment la Préfecture de Police de Paris souhaite ménager les usagers du périphérique (un million/jour) et afin de leur éviter d’être flashés plusieurs fois dans la même journée, sur cet axe hyper fréquenté, les trois autres radars ne seront mis en service que dans les semaines à venir.
Les Pouvoirs Publics ont une nette volonté d’apaiser les tensions puisque la vitesse au sortir du tunnel de la défense, sur l’A 14, a été remontée à 70 au lieu des 50 km/h. Cela a permis au radar automatique positionné à cet endroit de laisser refroidir son flash.
En effet depuis leur installation les 56 radars automatiques ont permis de relever 180.000 infractions en 2003, à 90 € l’infraction, le trésor de guerre se monte donc à 16 Millions d’Euros pour trois mois de fonctionnement. Pas mal.
Même si les usagers de la route de montrent plus « raisonnables » : on a relevé aucun mort sur le périphérique en 2003.
(Contrairement à 2001 où il y en a eu 9 et 6 en 2002). Le nombre d’accidents sur le périphérique est en baisse de 25% entre 2001 et 2003 !
C’est pour garder ces bons chiffres que le Préfet de Police, Jean Paul Proust justifie la mise en place de ces radars automatiques « Les contrôles classiques, avec interception des véhicules, posent un certain nombre de problèmes sur cet axe : forte perturbation du trafic, et dangerosité pour les équipes intervenant sur place ».
Toujours pour apaiser les usagers de la route, le Préfet a annoncé qu’une commission composée des techniciens des services de la Ville de Paris, de la DDE et d’associations d’usagers de la route allait étudier la possibilité de remonter la vitesse sur le périph de 80 à 90 km/h. « Si on constate à la fin du mois de mars que le flux de la circulation est meilleur à 90 km/h, on augmentera la vitesse autorisée ». explique encore le Préfet.
Sachez cependant que d’autres radars vont faire leur apparition dans Paris intra muros, à partir du 1er février dans les couloirs de bus. 5 radars fixes seront installés pour contrôler ( et verbaliser) le stationnement et la circulation dans ces couloirs.
Enfin pour que la parité Paris province soit respectée, le Préfet de Poitiers (88) à présenté à la presse, ce mercredi 7 janvier les radars automatiques embarqués dans des véhicules banalisés. Au nombre de deux, pour l’instant, ce sont des breaks avec plaques minéralogiques de la gendarmerie ou de la Police avec lunette noire à l’arrière, munie de petites lucarnes pour l’appareil photo et les flashes.
Ces appareils fonctionnent sur le même principe que les appareils fixes, le contrevenant est flashé et ses coordonnés sont gravés sur un disque d’une capacité de 1.350 images.
Ses coordonnées sont ensuite transmises au centre national de traitement à Lille par Internet.
Il est prévu 30 voitures banalisées (à 80.000 € pièce) sur le territoire national.