Yannick Guyomarc’h en train de travailler sur sa Honda 400 XR, lors d’une étape du Dakar, pris en photo par l’envoyé spécial de cybermotard.com. |
Le Dakar de Yannick Guyomarc’h s’apparente de plus en plus tous les jours à un gigantesque chemin de croix.
L’étape du mercredi 7 janvier a été semble-t-il assez dure, après ses soucis de fuite d’essence de la veille, où il s’est aperçu qu’en fait c’était l’embout de son robinet d’essence qui était cassé et qui sectionnait ses durites.
Obligé de rouler au ralenti, dans la trace des voitures et des camions, il trouve le sable « est défoncé, et parsemé de pavés ! Impossible de trouver une bonne position sur la moto. »
Puis en fin d’étape, au passage d’un col, un orage a éclaté, « C’était impressionnant je devais rouler dans des torrents d’eau. J’ai même du passer un gué qu’il a fallu que j’aille sonder, j’avais de l’eau jusqu’à mi-cuisse, complètement trempé ». A tel point qu’il commence à faire de l’hypothermie.
Il tente donc de se réchauffer avec sa couverture de survie, avant qu’un groupe d’Argentins qui passaient par là « me donnent des couvertures et fassent un feu ». Quand il s’est senti mieux, il a rejoint Mendoza que « très tard dans la nuit ».
Avec 2 à 3h de sommeil par nuit Yannick est « très fatigué ». Il a profité de la journée de « repos » du 10 janvier à Valparaiso, au Chili, pour enfin changer son robinet d’essence. Ce qui lui permettra de plus transvaser l’essence d’un réservoir à un autre.
Avant la journée de repos, le pompier des « casques d’argent » est 135e avec 36het 16’ de retard sur la tête de course.