Jean Charles Tagourdeau (cravate bleue) est la caution politique du projet de « pôle mécanique » en Anjou. Il a reçu l’appui de Christophe Béchu le Pdt du conseil Général qui « n’est pas hostile au projet ». Il sont tous les deux UMP. |
Vendredi 6 février 2009, la conférence de presse pour présenter le projet de circuit de sports mécaniques, s’est bien tenue à la mairie de Beaufort en Vallée.
C’est Jean Charles Tagourdeau, député Maire et président de la communauté de communes de Beaufort et des environs qui a officié en maître des lieux. Il a reçu l’appui de Christophe Bechu, le président du Conseil Général d’Anjou. Ce sont tous les deux des élus UMP, mais visiblement ils ne ménagent pas leur peine.
Ce dernier a donné un certain nombre de signes positifs en déclarant qu’au lieu d’un circuit « pur » de compétition auto et motos, il serait bon de mettre en place un « pôle mécanique » comme à Alès, c’est à dire une sorte de Zone Industrielle avec implantation d’entreprises de « technologies de moteurs et énergies non polluantes de demain ».
Enfin la piste créée serait plutôt dédié « à la prévention routière et à la formation post permis avec des stages réalisés par un certain nombre d’autos – écoles ». Même si les compétions auto et moto pourraient y être acceuillies quelques w.e. par an.
L’implantation de ce circuit n’est absolument pas déterminée, puisque pour l’instant « on travaille seulement sur l’idée » sachant que ce type de « pôle mécanique » est susceptible de créer des emplois avec l’implantation de structures hôtelières, de centres de conférences etc..etc...
On sait que l’Anjou est frappé durement par le chômage avec la fermeture annoncée de Nec Computers ( 375 emplois supprimés) , le chômage partiel chez Scania poids lourds (2 jours par semaine) et enfin 50 emplois supprimés dans les ardoisières d’Angers, qui vont fermer un puits. (Ne restera que 180 salaries sur 230)
La création de ce « pôle mécanique » peut apporter une réponse à l’emploi en Anjou. Le problème est de trouver le site « qui devrait occuper une centaine d’hectares pour l’ensemble du projet » sans que cela soit défini pour l’instant.
A suivre donc
Albert Grison