L’objectif de Yannick Guyomarc’h , sur son Honda 400 XR, lors de la 4e étape du Dakar était de remonter dans le classement pour ne pas rouler dans la poussière des autres. Problème une fuite sur une durite il a fait perdre près de 2 heures ! |
Yannick Guyomarc’h s’est un peu loupé en effet après une nuit très courte (2H30 de sommeil) à Puerto Madryn lors de la 4e étape du mardi 6 janvier 2009. Il devait prendre le départ d’une spéciale chronométrée après une étape de liaison d’une longueur de 75km. Le temps imparti était de 2H15. Notre ami, prend donc tout son temps pour économiser pneus et essence. Problème, au départ de la spéciale « il ne restait plus beaucoup de motos ! » . Il croyait avoir ¾ d’heure d’avance : en fait il est en retard !
Sans perdre de temps à résoudre cette énigme incompréhensible, Yannick se lance à corps perdu dans la spéciale qui s’avère « ultra rapide avec juste 2 portions un peu plus
technique ». Cerise sur le gâteau l « Les paysages commencent à se vallonner et les Argentins sont toujours aussi chaleureux. ».
Même si les minutes perdues « ne se rattrapent pas ». Il prend son mal en patience d’autant que son pneu Bib mousse rend l’âme une fois de plus.
L’étape du 07/01/2009 , le conduisant de Jacobacci à Neuquen, se révèle aussi impitoyable pour notre ami des « casques d’argent ». Il espérait refaire une partie de son retard afin de pas rouler loin derrière, dans la poussière des autres. Le sort en a décidé autrement. Au sortir de la spéciale, il s’arrête pour satisfaire une envie naturelle, pour s’apercevoir dans le même temps que « la moto se vide aussi ! ».
Une durite est percée et les deux réservoirs sont en train de perdre toute l’essence. Il lui a fallu réparer et surtout chercher de l’essence, « pas simple ! ». Cela lui coûte « deux bonnes heures » et il est obligé de rejoindre l’étape « au ralenti ».
La dernière partie constituée de sable est défoncée, la piste est creusée car beaucoup de véhicules sont déjà passés.
En arrivant au bivouac, Yannick prépare très sérieusement sur sa moto « car l’étape du 8 janvier est un gros morceau, assez dure et longue jusque San Rafael, avec 763 km ». Pour l’instant Yannick pointe 151e avec 12h22’ de retard sur le leader : Marc Coma.