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Retour sur la 33e édition des 24H du Mans moto en photos

Publié le 27 avril 2010

La 33e édition des 24H du Mans moto s’annonce des plus disputées au vu des forces en présence avec 5 constructeurs de moto, 4 manufacturiers et 4 teams officiels. La lutte pour le podium s’annonce acharnée, car les prévisions météo n’annoncent pas de pluie : ce sont les meilleures gommes qui vont faire parler la poudre !

Même si les chronos atteints lors des qualifs, sont en deça de ceux de 2009, les écarts sont une fois de plus très serrés. Enfin toutes les machines du Top Ten sont toutes des superbike (EWC), contrairement à 2009 où le plateau était beaucoup plus ouvert.
Mais très vite les coups de théâtre vont se succéder à un rythme soutenu et certaines équipes vont souffrir le martyre.
Revue de détails en photos, de cette édition éprouvante pour beaucoup.

Une 33e édition des 24H moto ensoleillée

La 33e édition des 24H du Mans moto démarre sous un beau soleil. Les conditions météo seront au beau fixe durant la durée de l’épreuve. A noter que le dernier équipage sur la grille est le team « Alf ». Comme son nom l’indique il est britannique et compte 7 participations à cette épreuve en terre Sarthoise.

Avantage Philippe sur Da Costa

Dès les premiers tours de roue, Vincent Philippe sur la Suzuki N°2 prend l’avantage sur la Kawasaki (N°11) aux mains de Julien Da Costa. Surprise, la Suzuki N°41, avec Gregory Junod, talonne les deux « usines » ! Le pilote Suisse du RAC 41 devance même la Yamaha N°1 du Yart , qui est en 4e position !

Giabbani se place deuxième

Avant la fin de la première heure de course, Gwen Giabbani sur la Yamaha N°1 (Michelin) remonte comme un boulet de canon et passe Julien Da Costa (Kawasaki n°11 - Pirelli). Vincent Philippe (Suzuki N°2 - Dunlop) compte déjà 9 secondes d’avance au bout d’une demi-heure de course.

Pénalité pour l’Aprilia N°35

Après une demi heure de course, l’Aprilia N°35 aux mains de Patrick Piot, David Morillon et Cyril Brivet se voit infliger un « stop and go » de 30 secondes. Leur team manager, Gerald Coudray, a oublié de se rendre au briefing des teams managers. Cette équipe va connaître de gros problèmes de boîte de vitesses dans la nuit et restera dans son stand à partir de 4H30 du matin.

Première alerte pour le SERT

Dans son premier relais (au 51e tour) Guillaume Dietrich chute au virage du raccordement et la Suzuki N°2 connaît un début d’incendie. Un commissaire percute un extincteur pour mettre fin au sinistre. Problème la poudre d’extincteur est très corrosive, notamment pour les connexions électriques. Guillaume parvient à rejoindre le stand du SERT avec une moto très abimée. Moins d’un quart d’heure plus tard, il repart, alors que la Kawasaki officielle a pris la tête de la course.

Fin de l’aventure pour Suzuki

Hélas très vite La Suzuki N°2 connaît des problèmes de motricité. A 17H06 Guillaume se fait percuter par l’arrière par Victor Carrasco , le pilote espagnol du team BK Maco RT basé à Bratislava, n’a rien pu faire. La violence du choc est telle que la Yamaha N°14 a perdu sa fourche avant !
Les deux pilotes ne pouvant ramener leurs motos au stand : c’est l’abandon pour les deux équipes !

Neutralisation de la course durant ¼ d’heure

Avec des débris plein la piste des deux motos, la course est « neutralisée » avec l’arrivée sur la piste de « Safety car ». Des Audi R-8 (V8 de 420 cv) s’il vous plaît. Interdiction absolue de dépasser sous Safety car ! Le drapeau brandi est de couleur rouge avec une croix blanche de St André fixe.
voir la vidéo de l’accrochage

Leblanc donne l’avantage à la Kawasaki officielle

Avec un adversaire de taille au tapis, l’avantage revient à la Kawasaki N°11 aux mains de Gregory Leblanc. Le team GSR Kawasaki va passer une grande partie de la nuit du samedi et du dimanche matin à résister à la Yamaha N°1. La machine championne en titre les talonne à un peu plus d’une minute ! Ce n’est que dimanche matin que la menace s’éloignera définitivement.

Gros ennuis de refroidissement sur la Yamaha LTG 57

La Yamaha LTG 57 est l’une de premières a connaître des problèmes de radiateur. Au deuxième incident samedi vers 17H30, le team manager démonte le moteur : trois pistons sont serrés et le joint de culasse est touché. Ce team basé à Metz avait déjà connu des problèmes de surchauffe au Bol d’Or 2009. C’est l’abandon pour ce team engagé pour le championnat Mondial d’endurance.

Belles prestations des « seconds couteaux ».

Pendant ce temps la lutte fait rage en catégorie stocksport. La Suzuki N°50 - Dunlop- du team « Motor Events » a délogé la Suzuki N°96 à la régulière, en affichant des chronos plus rapides. Très belle tenue en course de la Metiss N°45, (à train avant JBB) qui figure dans le Top 15 en début de course. Malgré une alerte vers 3H30 du matin, la machine drivée par Emmanuel Cherron, Cyril Huvier et Christophe Michel termine à la 10e place au scratch. Bravo à eux !

Concentré d’ennuis pour trois équipages

La Suzuki N°72 - Dunlop- est frappée par le sort puisqu’elle se débat dans des problèmes d’arrivée d’essence depuis le réservoir. Puis son phare sera cassé en pleine nuit par une projection de caillou et enfin la moto va chuter au petit matin ! La Suzuki N°18 des sapeurs pompiers - Dunlop- qui avait le podium à portée de mains va être pénalisée par des problèmes de transmissions AR. Enfin la BMW officielle - Michelin- sera victime d’ennuis électriques à répétition. Quand on vous dit que l’endurance est une discipline exigeante !

Les ennuis n’épargnent pas la Yamaha officielle

Un peu après 18H, samedi 17 avril, la Yamaha N°94 rejoint son box : collecteur d’échappement cassé. Le temps de le remplacer elle dégringole à la 40e place avec 11 tours de retard. Dimanche matin cette équipe, magré des chronos moins vite de 2 secondes que la tête de course, bénéficie d’une succession d’ennuis qui frappent la Suzuki N°18, puis la Honda N°55 et enfin la Kawasaki Bolliger N°8, pour entrer dans le Top 5.

Casse prémonitoire pour la BMW N°13 ?

La BMW N°13 de Rico Penzkoffer casse son moteur lors du warm up. Jure Stibilj, réussit l’exploit de rester sur ses roues. En course, cette machine engagée en stocksport connaît de gros problèmes de freins. Mais c’est la chute de leur pilote Matti Sidl, samedi soir qui met fin à l’aventure.

Des ennuis électriques à répétition pour la BM officielle

Les ennuis pour la BMW officielle ont commencé avec la tombée de la nuit. 5e après 3 heures de course la BMW N°17 est victime d’une fuite sur une durite d’eau. Ensuite les ennuis électriques sont arrivés par vagues successives. A 23H les techniciens Teutons baissent les bras. La machine restera figée dans son stand toute la nuit.

Course presque parfaite pour le TRT 27 en stock

Le team drivé par Eric Tanésie réussi une course « presque » parfaite. Avec des chronos en 1’41’’ la Suzuki N°27 s’accroche à la 12e place du scratch. Dimanche matin elle profite de l’accrochage entre la Honda N°55 et la Suzuki N°50 – alors leader de la catégorie stock – pour s’adjuger la 3e place de la catégorie. Hélas aux environs de midi une bielette de sélecteur rend l’âme. L’équipe perd deux tours à réparer : la Suzuki N°27 voit le podium lui échapper pour 1 minute et 40 secondes.

Succession de chutes pour La Michelin N°63

9e sur la grille de départ la Honda N°69 (Michelin Power Research Team) connaît une première chute en tout début de course avec Josep Monge. Conséquence au relais suivant, Hugo Marchand est obligé de ramener sa machine disque avant bloqué. Un peu avant minuit, alors que l’équipage était remonté à la 12e place : le moteur de la Honda lâche après une 2e chute. C’est la deuxième fois que la Honda N°63 ne termine pas la course du Mans.

Dominique Méliand dans un autre rôle

Après l’abandon forcé de sa machine après moins de 2 heures de course, on retrouve Dominique Méliand dans le rôle de commentateur aux côtés de Bruno Vandestyk, le speaker officiel de l’ACO dans la nuit sarthoise. Pour rappel Dominique détient, avec son équipe 12 titres de champions du Monde d’endurance et ce ..depuis 1981. Les envoyés spéciaux de cybermotard ont eu la grande chance de visiter leurs ateliers au Mans


Thierry Leconte

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