![]() Après 4 ans de dissension, les épreuves des 24 H du Mans et du Bol ont fini par rejoindre le championnat Mondial d’endurance, gage de limpidité pour tous. |
Les 24H du Mans et le Bol d’Or ont ré-intégrés le championnat Mondial d’endurance. La nouvelle est tombée, ce jour même (mardi 25 octobre 2005) en fin d’après midi. Le calendrier comportera donc désormais 3 courses d’endurance de 24H avec celle qui se passe à Oschersleben en Allemagne avec 4 autres courses déclinées sous un format différent.
Le championnat Mondial d’endurance comportera donc 7 courses en 2006 :
17 avril : 500 km Assen (Hollande)
22 & 23 avril : 24 H du Mans (France)
20 mai : 8H d’Albacete (Espagne)
18 juin : 1000 km de Zolder (Belgique)
30 juillet : 8H de Suzuka (Japon)
12& 13 Août : Oschersleben (Allemagne)
16 & 17 septembre : Bol d’Or (France)
Cela met fin à la tentative des franco-belges de créer un championnat parallèle : le Master of endurance, qui n’aura duré que quatre ans. Mais cette multiplication des épreuves n’aura réussit à faire qu’une seule chose : embrouiller les esprits, troubler les aficionados de cette splendide discipline et laisser les annonceurs et les sponsors dans le désarroi le plus complet.
Il fallait qu’une décision intervienne dans le bon sens, capable de sauver cette discipline et de la re-dynamiser. Comme nous le confie Damien Saulnier team manager du Junior team « Je suis extrêmement satisfait que l’on ait trouvé un accord, par ce que cela va permettre de clarifier les choses. Cette situation où chaque organisateur essayait de tirer la couverture à soi n’était pas très saine, ni pour les concurrents ni pour les sponsors ».
Les négociations ont longtemps achoppé sur le fait que FG sports, organisateur du championnat Mondial d’endurance et filiale de Flaminni, lui même organisateur du championnat WSBK, veuille garder la catégorie Superbike. « C’est un faux débat » explique encore Damien Saulnier, car « le contingent le plus important en endurance est quand même fourni par les français, et actuellement la catégorie superbike coûte énormément d’argent, pour des performances à peu près similaires à des superproductions. Alors autant avoir de « vraies » mots de superprod. Plutôt que de « fausses » superbikes » conclut notre homme.