Jim Moodie
Les courses du Tourist Trophy, ont un retentissement en Angleterre, qui ne passe pas la Manche. Pour vous aider à mieux connaître les vedettes qui animent ces courses, nous vous proposont un rapide portrait des plus célèbres d’entre eux, présents ou passés.
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Originaire d’Ecosse, Jim Moodie est surnommé the Flying Scotsman : l’écossais volant. |
1997 : il termine 11ème dans le junior avec une Suzuki GSXR-600 V , 10ème au Productions (motos de série) avec une 750 Suze et 2ème du Senior avec un Honda V Twin.
1998 : Il remporte brillamment la course des Productions avec un Honda 900CBR et fait gagner à Honda sa 100° victoire au T.T. Par contre il va se faire une peur bleue dans la course des Senior. Au 3° tour sa NSR 500 va serrer son moteur à 288Km/H à Sulby, la portion la plus rapide du circuit !
Le sort va d’ailleurs s’acharner sur toutes les 500 NSR engagées dans cette course : Ian Lougher va connaître la même mésaventure au 5° tour, comme John Mc Guiness il va tomber en panne d’essence à quelques kilomètres de l’arrivée !
1999 : Il remporte la catégorie 600 (Junior) avec un levier d’embrayage inopérant et d’un seul œil ! Au relais du second tour, en changeant de casque, il se fait asperger d’essence. Le liquide s’est ensuite glissé sous la lentille de contact , lui causant d’atroces brûlures à un oeil. Il a donc fallu qu’il se débarrasse de cette lentille en clignant des yeux comme un fou, le tout à 185Km/h sur le circuit bosselé de l’Île !
Le plus bel exploit lui revient, puisqu’il a pulvérisé le record du Tour du TT à 199.12 km/h dans la course du Formula One. Cela est d’autant plus remarquable qu’il a mis la barre très haut avec 18’11 ‘’4 centièmes , soit 7 secondes de mieux que celui que Carl Fogarty a établi en 1992 !
2000 : Il est chez Honda Britain et pointe à la 5ème place du TT. Formula One.
2002 : Il passe chez V& M Yamaha et remporte le Junior 600 (l’équivalent du Supersport).
2003 : Il roule sur une Triumph Daytona et pointe à la 9ème place du Junior 600. Cette année là il réchappe comme par miracle, à l’accident qui a coûté la vie à David Jefferies. Arrivé trente secondes après le crash, il est pris par des câbles téléphoniques, dont l’un s’enroule autour de son cou à 128 km/h ! Mais ce n’était pas son heure et le pilote écossais s’en tire avec « la marque du pendu » !
Thierry Leconte


Tourist Trophy Magazine
