Descente aux enfers pour la 94
Le point dimanche 23 avril 2006 à 8H00 du matin. Cette 29ème édition des 24 heures du Mans ne faillit pas à la tradition : la nuit a vu les coups du sort s’acharner sur certaines équipes. Tandis que la Suzuki n°2 mène de manière insolente, le vainqueur de l’édition précédente (la Yamaha n°94) connait des revers de fortune sévères.
A 2h30, la Suzuki N°1 s’arrête pour son ravitaillement. Il est prévu de changer les étriers de frein. Problème : les nouveaux étriers ne rentrent pas dans leur emplacement. Du coup, toute la fourche est changée. Bilan de l’opération : 12 minutes et 7 tours perdus. |
Au cours de la nuit, la Yamaha N°94 connait des incidents à répétition. Après la chute de David Checa qui s’est accroché avec la MV Agusta N°81, Sébastien Gimbert rentre précipitamment dans les stands pour faire changer le silencieux gauche. Avec tous ces retards accumulés, le podium s’éloigne pour l’équipe parisienne. |
Christophe Guyot réconforte Sébastien Gimbert. Le pilote varois est dégouté « Il nous est tout arrivé sur cette moto, tout le temps gagné sur la piste on le perd dans les stands ! ». La paire Checa - Gimbert est obligée d’envoyer les watts pour refaire le retard dû à Mc Coy. Résultat : ils signent le record du tour en piste en 1’40’139 pendant la nuit. |
Pendant ce temps, la Suzuki N°2 ne connait aucun incident. Le trio de pilotes (William Costes, Julien da Costa et Guillaume Dietrich) pour cette moto compte près de 6 tours d’avance sur sa poursuivante, la Honda N°55. |