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Championnat de vitesse 2007 : Du changement dans l’air

Publié le 30 novembre 2006
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Le championnat Open 2007 semble engagé dans une spirale de dynamisation qui risque de déboucher sur un nouveau paysage des courses de vitesse moto. C’est en tout cas ce qui ressort de la conférence annuelle de la FFM, qui s’est déroulée à Paris le 23 novembre 2006.

FFM 23 novembre 2006

Des changements conséquents ont été annoncés pour la tenue du championnat de vitesse, lors de la remise des prix de la FFM le 23 novembre 2006. (Photo FFM.org)

Première étape, le championnat de France Open de vitesse change de dénomination et s’appelle désormais « championnat de France superbike ». « Nous avons toujours eu un complexe d’infériorité par rapport aux autres championnats nationaux de vitesse » indique Fernand Dieudonné. « Nous avons donc fait le tour des autres nations pour nous apercevoir, que le championnat allemand, dont le règlement est beaucoup plus strict que le nôtre, avait la dénomination « Superbike ». Idem pour les compétitions qui se déroulent en Espagne ou en Australie, et qui s’inspirent toutes des règlements du stock ou du superstock. Et cela ne les empêche pas de sortir des pilotes. »

Aux dires du président de la commission des course sur route, on a donc pas à rougir de la situation du championnat de France.

D’ailleurs pour faire éclore les jeunes talents, une nouvelle catégorie fait son apparition, « Le Trophée Pirelli Junior 600 ». Cette catégorie s’adressera à des jeunes de 16 à 19 ans et se disputera sur des machines proches du superstock européen. « Les deux meilleurs de la catégorie auront leur ticket VIP pour rouler à la finale du superstock européen à Magny Cours » continue Fernand. Le but est évidemment de propulser les jeunes méritants en championnat européen superstock, la véritable mine des pilotes de l’avenir. « Le meilleur d’entre eux, recevra d’ailleurs une aide de la fédération pour aller dans cette catégorie en 2008 » souligne Fernand Dieudonné.

Pourquoi avoir créé cette catégorie en championnat superbike, alors qu’il existe déjà un championnat de promosport, avec des machines quasi identiques ? « Par ce qu’en championnat de France superbike, ces pilotes auront le même traitement que leurs aînés et pourront rouler deux fois 45 mn durant les séances d’essais. Ce qui n’est pas le cas des promos » continue Fernand.

Enfin soucieuse de lutter contre l’envolée des coûts et de la course aux armements, la fédé n’autorisera plus que la monte de 12 pneus en catégorie superbike, 10 en supersport et 8 en Pirelli Junior 600. Ce quota sera fixe pour chaque course et couvrira l’ensemble du w.e. à partir du vendredi.

Cela ne signifie pas que le spectacle sera mis de côté, puisque désormais une superpole, comme en championnat mondial superbike, sera organisée le samedi en fin d’après midi et mettra aux prises les 8 meilleurs chronos de la catégorie superbike et supersport.

« Par contre lors de la superpole, les pilotes pourront utiliser la monte qu’ils voudront, sans aucune restriction » précise Fernand.

Par contre, toutes les machines engagées en supersport ou en superbike, devront être issues de la série et de grande diffusion, et les prix au catalogue ne pas dépasser 14.000 €, pour le supersport, ce qui écarte d’emblée la 749R comme nous l’indiquions.
Enfin en catégorie superbike, ce plafond est fixé à 22.000 €.

Toutes ces décisions vont dans le sens de la dynamisation du championnat de France superbike, reste maintenant à convaincre les spectateurs d’aller soutenir leurs pilotes favoris sur les circuits.

FFM 23 novembre 2006

Des changements conséquents ont été annoncés pour la tenue du championnat de vitesse, lors de la remise des prix de la FFM le 23 novembre 2006. (Photo FFM.org)


Thierry Leconte

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