Le Pastis* est là et la pluie avec
Nous espérions un week-end au sec. La pluie était de la partie dès le samedi matin. 37 pilotes sont engagés, c’est peu. Est-ce parce que 3 courses en un mois cela fait beaucoup ? C’est fort possible.
La première séance d’essais chronos se déroule sous une pluie battante. Michel Robert (@tomo S. n° 3) fait le meilleur temps en 1’37"065. Philippe Richelmi (Ducati 944 n° 60) n’y participe pas, il donne un coup de main à Gaëtan Di Pietro (Aprilia RSV n° 42) qui remonte sa moto après être allé, avec Laurent Zanetto, chercher un moteur à Nice dans la nuit. Franck Giroguy (Suzuki TLR 1000 n° 33) est le premier d’une bonne liste à aller à la faute dans son 3e tour des 30 mn d’essais. Il sera suivi par Christophe Soulé Péré (Ducati 853 n° 103), Thomas Perreau (Aprilia RSV 1000 n° 73), Aurélien Ardizzoni (Ducati 900 n°50) et Dominique Lafenetre (Honda VTR 1000 n° 26). Aucun blessé n’est à déplorer, mais la moto de Christophe est trop abîmée, il n’ira pas plus loin.
Le temps de la seconde séance est, bien entendu, incertain et les pilotes ne savent plus à quel sorcier de la pluie ou du temps sec (n’espérons pas le soleil) se vouer. Le départ est donné sur une piste séchante. Tous les pilotes en pneus pluie font entre 1 et 3 tours avant de rentrer pour changer leurs gommes. C’est impossible de piloter avec cette monte ; gros handicap pour les pilotes n’ayant qu’un jeu de jantes. Belle déception mais avec beaucoup d’humour pour Philippe Richelmi ; après avoir changé son pluie arrière en un mixte, il chute lourdement sur l’épaule et se casse la clavicule. Erreur de jeunesse, il n’avait pas pris le temps de bien chauffer ses pneus. Louis-Luc Maïsto emporte la pole en 1’23"148. Dommage, à cause des conditions difficiles, 6 pilotes ne sont pas qualifiés. Le moteur ramené par Gaëtan n’a pas gazé, il n’a pas pris part aux qualifs.
Dimanche, la course, incroyable, la piste est sèche. Une bruine de 5 minutes tombe quand même 10 minutes avant l’ouverture de la pré-grille et énervent bien les pilotes.
Comme le ciel est assez chargé, les hommes de tête optent pour des choix surprenants, mixte devant et slick derrière. Le départ est donné et Stéphane Molinier (Suzuki TLR1000 n° 18) fait le hole shot. Derrière la meute est serrée et Pascal Marié (Voxan CR 1000 n° 60) en fait les frais. Il sort dans le bac à sable mais sans mal. Michel Robert prend la tête mais ne peut résister à l’attaque de Louis-Luc Maïsto qui passe devant et ne quittera pas cette place jusqu’à l’arrivée (sur un cylindre et demi), avec le meilleur tour en piste de 1’21’’954. Derrière la course s’organise avec Franz Schwarz (Franck Carbone Racing D. 955 n° 12), suivi de près par Stéphane Molinier, Franck Giroguy et Frédéric Cuttica (Aprilia RSV 1000 n° 16). Au 8e tour, Franck croque Stéphane et essaye de faire de même avec Franz. Ce dernier ressent des défaillances dans son moteur heureusement il tient bon.
Dans le 2e groupe, Vincent Combalot (Honda VTR SP1 n° 111), parti 13e, gagne en 3 tours 4 places et fait un finish à la photo avec Thomas Perreau, Bruno Gealageas (Ducati SPS 996 n° 59) et Philippe Jacquet (Aprilia RSV 1000 n° 34).
Michel Bianchi, après avoir perdu l’avant (mais pourquoi ne range-t-il pas ses affaires ?) et tiré tout droit, prend beaucoup de retard sur ses camarades mais remonte et gagne 5 places pour finir 22e.
Patrick Portas (Ducati 996 n°66), dont c’est la première apparition cette saison, fait une remontée flamboyante de l’avant-dernière ligne (22e place) pour passer sous le drapeau à damier en 14e position.Le seul Twinlight rescapé des qualifications, Ronan Podeur (Ducati 900 n° 102), n’a pas résisté longtemps, il chute sans mal dans le premier tour. Le podium scratch est le suivant : Louis-Luc Maïsto, Michel Robert et Franz Schwarz.
Rendez-vous les 10 et 11 août sur le circuit de Dijon-Prenois où nous serons pour la première fois, venez nombreux, en août, il devrait faire beau.
Thierry Bouygues et Claude Rigoulat
Deux ex-éclopés de passage étant régionaux de l’étape.
* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération