Vincent Bailly : la fin de l’aventure Suzuki
Vincent Bailly après avoir été successivement chef mécano puis technicien « châssis » chez Suzuki Alstare en championnat Mondial superbike et supersport durant 10 ans, s’est reconverti dans la formation de mécaniciens dédiés à la compétition moto. Désormais il officie dans un centre de formation pour chômeurs sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Vincent Bailly (à droite) est revenu à la vie « civile » après 10 ans passés en compétition au plus haut niveau. Il a gardé d’excellentes relations avec Katsuaki Fujiwara, vice champion supersport 2002. |
Il y a une vie après avoir passé 10 ans au service de Suzuki Alstare, en championnat du monde superbike et supersport, et la meilleure preuve nous en est apportée par Vincent Bailly. En effet le technicien belge a délaissé ses fonctions de « responsable châssis » chez Suzuki pour devenir formateur dans une école d’apprentis mécanos « destinés à la compétition de haut niveau » précise-t-il.
En fait cette voie existe pour l’auto depuis quelques années déjà, mais la section moto n’a ouvert que « depuis le début de l’année 2008 » continue Vincent. « Elle est entièrement dédiée aux chômeurs et accueille 9 stagiaires durant une période de 9 mois ».
Après le Lycée le Mans Sud dans la Sarthe, et l’Ecole de la Performance de Nogaro dans le Gers, la Belgique explore à son tour cette filière de production de mécanos de compétition. Elle est ouverte aux élèves de 18 à 42 ans et elle est entièrement gratuite pour ceux qui ont été sélectionnés.
Même si sa dénomination est « Campus Automobile », elle s’adresse aussi aux apprentis mécanos moto dans le cadre prestigieux du circuit de Spa-Francorchamps « juste à côté du circuit de Karting » . Cela n’a été rendu possible que grâce au financement de la région Wallone et du soutien de l’Université de Liège.
« C’est un nouveau challenge pour moi » explique ce technicien âgé de 40 ans. « Par ce qu’après 10 ans comme technicien châssis, cela commençait à devenir un peu routinier ». Il ne regrette donc pas le monde de la compétition, avec lequel il a gardé cependant de très bons souvenirs. « C’était en 2002, quand j’étais chef mécano de Fujiwara, qui a terminé vice champion, sur Suzuki, à 5 points seulement du titre ». « C’est dommage car cette année là on a pas pu aller disputer l’épreuve d’Afrique du sud ».
B.R.