Marco Simoncelli : le destin d’une étoile brisée
Retour en images sur la carrière de Marco Simoncelli, un pilote extrêmement prometteur en Grand Prix moto. Son décès lors du GP de Sépang ( Malaisie) est là pour rappeler que les sports mécaniques ne sont pas sans danger.
Mais Marco avait tout pour réussir, en effet il était « couvé » par son grand frère illustre : Valentino Rossi, qui avait discerné chez lui tous les talents d’un futur champion du Monde.
Hélas, le destin en a décidé autrement. Cybermotard, grâce à ses photographes, toujours présents sur le terrain peut vous proposer une galerie photos originales et exclusives !!
Un destin brisé à 24 balaisLa dernière apparition de Marco Simoncelli auprès des fans français : au GP du Mans 2011 où il a terminé 5e. Alors en bagarre sur la piste avec Dani Pedrosa, il l’a envoyé dans le bac à graviers : sanction immédiate, un « ride trought » imposé par la direction de course. Ici on le voit avec Kate, sa fiancée, et visiblement un message pour sa grand-mère. |
Premier exploit Jerez della Frontera 2004Marco Simoncelli a fait ses débuts en 125 en 2002, en ne disputant que 6 courses. En 2004, il signe son premier succès en remportant le GP 125 de Jerez della Frontera avec seulement 76 centièmes d’avance sur Steve Jenkner ! Ce sera son unique podium de la saison et il termine 11e au scratch. |
Montée en puissance en 2005En 2005, Marco Simoncelli remporte de nouveau le GP 125 de Jerez. Sur le podium, à ses côtés on trouve Mika Kallio et Fabrizio Lai. Le pilote natif de Rimini, termine 6e au classement général avec 6 podiums à son tableau de chasse. Mais surtout, les portes du team Aprilia officiel 250 (Squadra Corse Metis Gilera) s’ouvre devant lui ! |
L’envers du décorLa catégorie 125 est une très bonne école pour mettre au point les motos. Ici Marco Simoncelli avec les techniciens du team Ongetta au GP du Sachsenring. Rappel, cette équipe a fait rouler Arnaud Vincent, qui a été sacré champion du monde 125 en 2002 et Alexis Masbou en 2010. |
La politique du poil tous azimuts !A ses débuts Marco, faisait « propre » sur lui. Ensuite voyant sans doute que sa force lui venant de ses cheveux ( tout comme Samson) il a développé une politique du poil tous azimuts ! |
2006 – 2007 : deux années d’apprentissageLa première saison en 250, se passe mal. Marco Simoncelli ne remplit pas les espoirs mis en lui. Il est débarqué du team officiel. Mais en 2007, il garde un guidon chez Squadra Metis Gilera avec comme co-équipier un vieux routard : Roberto Locatelli. Cette saison il termine 10e au scratch des quart de litre. |
2008 : l’année du titre en 250En 2008, c’est la consécration pour Marco Simoncelli, qui obtient le titre de champion du monde 250 avec 6 victoires à son actif. Ici il est sur la grille de départ du GP 250 du Mans. |
Le « petit frère »On sait que Marco Simoncelli était considéré par « Vale » comme son petit frère. Depuis des années on a pu observer « Il dottore » suivre les courses de Marco depuis la voie des stands ou sur son scooter. De plus les deux italiens étaient voisins, habitant non loin de Rimini la station balnéaire italienne à la mode. "Vale" étant de Tavulia |
Une 3e place en 250 en 2009En 2009, toujours sur Gilera, Marco Simoncelli ne pointe que 3e au classement scratch, et ce malgré 6 victoires. Il est devancé par celui qui allait devenir son co-équipier chez Gresini : Hiroshi Aoyama (Honda) et Hector Barbera ( Aprilia). |
Super sicC’est à peu près à cette époque que Marco Simoncelli, prend le sobriquet de « Super Sic ». Ici il est à Valencia en 2008. |
2010 : le grand bond en avantEn 2010, Marco Simoncelli passe dans la catégorie reine chez Honda Gresini. Il termine à une très prometteuse 8e place en devançant des pilotes confirmés comme Marco Melandri et Colin Edwards. Pas mal du tout ! |
2011 : l’élève dépasse le maîtreEn 2011, Marco Simoncelli signe son premier podium lors du GP de Brno. On le voit ici remerciant son équipe, dont Fausto Gresini. Notez que son protège dents a les mêmes couleurs que son carénage ! Au classement provisoire il est 6e devant « Vale » ! |
Les couleurs San Carlo-GresiniPeu d’afficionados français savent que « San Carlo » qui s’étale en gros sur les cuirs des pilotes du team Gresini, représente une marque de …biscuits apéritifs en Italie ! Imaginerait-on la même chose en France ? En tout cas, grâce aux photographes de cybermotard, vous savez ce que représente « San Carlo » ! Croutch… |
Quel avenir pour le team Honda Gresini ?On peut logiquement se poser la question, puisque Marco Simoncelli avait reçu l’assurance des dirigeants Honda de pouvoir disposer de la nouvelle 1000 cc RC 213V en 2012. Lui disparu et Aoyama se tournant vers le mondial superbike, qui prendra la relève de super Sic ? Mais il est clair que les dirigeants de Honda voudront miser sur un talent prometteur digne d’avenir et pas sur des pilotes en fin de carrière…Suivez notre regard. |
Thierry Leconte