Enduro del Verano 2013 : Final favorable à Adrien Van Beveren
Victoire d’Adrien Van Beveren (Yamaha 450 YZF), le dimanche 24 février 2013, lors de la vingtième édition de l’EDV (Enduro Del Verano). Le Français a devancé Taylor Robert (Kawasaki 450 KXF) et Ezequiel Fanello, son coéquipier chez Yamaha Argentina. Milko Potisek a abandonné en vue de l’arrivée.
Après deux deuxièmes places en 2011 et 2012, Adrien Van Beveren touche enfin au but en Argentine et offre la victoire à l’importateur Yamaha local (Photo : Christian Munoz) |
Récompense de fin de saison, cerise sur le gâteau certaines fois, l’EDV a été l’occasion, cette année, pour Adrien Van Beveren et Milko Potisek, de prendre une revanche sur l’Enduropale.
Au terme d’une course à rebondissements, c’est finalement le premier nommé qui s’est imposé. A sa plus grande surprise même.
En effet, le déroulement de la course n’a pas permis de prédire une telle issue. Taylor Robert (Kawasaki Argentina) et Milko Potisek (Yamaha Marelli Sports) ayant attiré tous les regards dans leur duel pour la gagne jusque dans le dernier tour.
Fidèle à son habitude de finir fort, le pigiste Yamaha Argentina est passé à l’abordage à l’entrée de cette ultime volte. Ayant doublé l’Américain (3e en 2011), le Nordiste a pensé finir deuxième car il n’a pas vu son rival tricolore à l’arrêt sur le côté de la piste (embrayage à l’agonie).
Alors, oui, le pilote Motoland Calais a eu de la chance de gagner. Cette chance qui l’a fui sur la Côte d’Opale. Mais il en faut à tout vainqueur. Demandez plutôt à Jean-Claude Moussé ce qu’il en pense, lui qui a connu ses soucis de lunettes dans le fameux tour non pris en compte pour le classement final de l’Enduropale 2013.
Au contraire, la série de déconvenues continue pour Milko Potisek (vainqueur ici même en 2011) alors qu’en terme de vitesse, le Casselois n’a peut-être jamais aussi bien roulé actuellement.
Adrien a profité de son déplacement à Villa Gesell, pendant l’été argentin, pour renouer avec la victoire. Un succès qui ne calmera sûrement pas son extrême frustration de n’avoir pu s’exprimer à sa guise, début février, au Touquet. Mais une victoire qui a toute sa place dans le palmarès de n’importe quel spécialiste de la silice.
Un résultat qui peut paraître anecdotique de ce côté de l’Atlantique, de par la durée de l’effort (50 min), le nombre d’engagés (163) ou le nombre de pilotes de pointes (principalement du crû). Mais une performance qui prend toute son ampleur au pays des Gauchos.
Vu l’implication des industriels et importateurs sud-américains, ce succès à une vraie valeur médiatique, et donc marchande. Autant, si ce n’est plus, que notre « Touquet ».
Quand on verra un tel engouement, investissement, amour de la moto chez nous, on ne pourra que s’en réjouir. Mais l’attente risque d’être encore longue !!!
David Morin